C’est l’essentiel des travaux tenus ce jour en présence des acteurs des secteurs tels que l’agriculture et l’élevage venus de plusieurs pays africains pour proposer une synergie d’actions efficaces.
La chenille légionnaire d’automne ou noctuelle est très polyphage.Elle représente un réel danger pour les plantes notamment les céréales.
C’est dans ce sillage que l’Organisation de Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) a lancé depuis 2019 L’Action Mondiale pour la lutte contre la chenille légionnaire.Une action concertée avec le Ministère de l’agriculture et du Développement Rural,une initiative visant à minimiser les risques de propagations dans les zones touchées.
Une force de reproduction conséquente qui nécessite une intervention rapide
La chenille légionnaire produit un papillon qui va par la suite pondre près de 300 œufs et parcourt 100km en une nuit.
Cette chenille se cache dans les aliments,dans un bateau car elle a été découverte en Amérique Latine. Un seul papillon peut à lui seul pondre plusieurs œufs et se multiplie en une vingtaine de jours
L’atelier tenu ce jour est une opportunité pour proposer des solutions biologiques ( cendre,sable,terre), Chimiques (pesticides,le nicotiana tabacum,chromolaena,tithonia fiversifolia) des substances chimiques obtenues à partir de plantes naturelles
Le Cameroun est le pays de l’Afrique centrale sélectionné pour tester les méthodes de lutte contre la chenille légionnaire. Le Représentant de FAO Cameroun l’a souligné au cours de son échange avec la presse ” cette chenille est un véritable fléau pour la sécurité alimentaire.Nous avons formé plusieurs agronomes et coopératives sur l’utilisation des solutions digitales innovantes et des techniques qui visent à réduire la propagation de cette chenille.Une plateforme a été mise sur pied en vue de permettre à tous les producteurs de signaler un cas de chenille légionnaire pour bénéficier d’une assistance technique particulière.
Cet atelier a été une opportunité pour les différents participants de partager leurs expériences et de permettre aux autres pays d’appliquer de nouvelles solutions pour lutter contre la CLA.
Il faut le rappeler,la chenille vit beaucoup dans les plantes telles que le maïs,le sorgho,le riz,les cultures maraichères telles que le coton.
Raissa FOUDA