Le ministre Gaston Eloundou Essomba, en charge de l’eau et de l’énergie a procédé ce 18 Juillet 2023 à Nachtigal à la mise en eau du barrage de la centrale hydroélectrique de Nachtigal, une étape importante qui marque le début de la fin de ce projet.
C’est certainement l’un des projets les plus suivis et les mieux réalisé au Cameroun, le projet de construction du barrage de la centrale hydroélectrique de Nachtigal a franchit ce 18 Juillet 2023 une phase importante de son exécution. Cette étape consiste à remplir pour la première fois le barrage afin de créer la retenue d’eau qui alimentera l’usine de production. En procédant à sa mise en eau ce Mardi, le ministre de l’eau et de l’énergie Gaston Eloundou Essomba a exprimé toute sa joie ainsi que celle du peuple camerounais à voir ce projet tendre vers sa livraison totale. “C’est la mise en eau de l’ouvrage. C’est une étape fondamentale. Le canal va recevoir désormais de l’eau. Cette étape permet également de tester tous les ouvrages de génie civil, on va passer certainement au mois d’octobre au test de la première machine. On va envoyer l’eau dans les turbines et vérifier que la production est effective”. Précise le ministre.
En effet, avec la mise en eau du barrage de la centrale hydroélectrique de Nachtigal, c’est la dernière phase de ce projet qui est ainsi amorcée pour la production électrique au Cameroun.
Lancé en 2019, ce chantier doit s’achever en 2024 et est dirigé par la société qui porte le projet, Nachtigal Hydro Power Company. À sa mise en service, Nachtigal deviendra la centrale électrique la plus puissante du Cameroun et fournira près de 30% de la consommation en électricité dans un pays où la demande reste largement supérieure à l’offre et où selon le ministre Gaston Eloundou Essomba de l’eau et de l’énergie, il faudra pas moins de 6000 milliards de Francs CFA à l’Etat pour résorber définitivement le problème des délestages et de non couverture de certaines localités du pays.
Les camerounais restent donc les doigts croisés, en attente de l’aboutissement de ce projet ” structurant “ majeur dans le développement du Cameroun car ici les glissements de dates sont devenus une règles.