Ce 19 septembre à l’Ecole Nationale d’administration et de la Magistrature s’est tenue une journée de réflexion sous le thème: “La mutation du travail face à la révolution numérique”
Organisée par le Ministère du Travail et de la Sécurité Sociale, cette séance de travail avait pour but de parvenir à des propositions concertées et efficientes tant sur le plan normatif qu’institutionnel.
Il faut le dire, les nouvelles technologies offrent davantage de mobilité aux travailleurs. Ces derniers accèdent à leurs documents en dehors des murs de l’entreprise. La mutation technologique sera d’un grand apport en ceci qu’elle va augmenter la productivité des entreprises et la performance des travailleurs accrue .Elle permettra obtenir de meilleurs résultats : << Je vous engage tous à travers vos contributions à considérer le travail numérique comme une réalité qui va permettre de bien faire ressortir les défis et enjeux qui en découlent pour le monde professionnel.>> A recommandé Grégoire Owona, ministre du Travail et de la Sécurité Sociale.
Les administrations publiques camerounaises et même les structures privées, connaissent une faible ouverture à la transformation digitale. Selon des études réalisées par l’Antic auprès de quelques structures publiques, 58% utilisent une messagerie professionnelle, 80% disposent d’un site Web ; 70% sont présentes et actives sur les réseaux sociaux ; 93% disposent d’un réseau local et le taux moyen d’ordinateur par employé est d’environ 48%.
En dépit de tous ces avantages que regorge la mutation technologique du monde professionnel, il convient tout de même de noter quelques dérives des nouvelles technologies. Le télétravail transforme aussi profondément les relations de travail, mettant à mal le concept de temps de travail et les frontières entre vie professionnelle et vie privée. Cette imbrication peut être néfaste, les télétravailleurs étant déjà davantage sollicités par leurs supérieurs hiérarchiques au cours d’une journée (courriels, appels téléphoniques) que lorsqu’ils sont physiquement à leur poste de travail.
Pour rappel, cette journée de réflexion a fait appel à plusieurs autres administrations publiques et les associations syndicales en vue de communiquer le messages aux absents et s’arrimer aux technologies numériques et de réduire la fracture numérique.
Par Raissa FOUDA