Canard : Gaëlle Déborah Enganamouit : ange ou démon ?
La toile et le Cameroun ont été ébranlés jeudi dernier par des vidéos venues d’ailleurs de l’ex internationale camerounaise et ballon d’or africain 2015 Gaëlle Déborah Enganamouit. À l’origine de cette fuite de vidéo, la démission de Gaëlle à son poste de Team manager de l’équipe nationale de football féminin. Au banc des accusés dans cette lettre de démission, le président par intérim de la Fecafoot Seidou Mbombo Njoya, l’accusant de pression et des allégations mensongères à son sujet. D’autres documents feront surface, des demandes d’explication adressées à la Lionne pour divers motifs de gestion de l’équipe nationale féminine du Cameroun. À l’heure, tout le Cameroun et personnes de tous les âges ont pu apercevoir les vidéos à caractères pornographiques de la star camerounaise et surtout avec une autre jeune fille. Cela remet sur le tapis le sempiternel problème de l’homosexualité dans cette équipe. Il est bon de s’interroger sur l’impact de ce type de vidéo qui vient mettre à nu les pratiques de lesbianismes dans nos équipes nationales et surtout celle du football principalement visé. Les jeunes joueuses camerounaises ne seront pas elles, victimes des gaffes commis par celle qui jusqu’alors était considérée comme un modèle de réussite de la jeune fille camerounaise dans le football. Que penser des parents qui voient leurs filles sortir tous les jours, qui pour des entraînements, qui pour des matches dont les regroupements se font deux à trois jours avant la rencontre ? Faut-il complètement réformer cette équipe et éradiquer ce genre de pratique au sein d’une équipe qui a donné tant de bonheur aux Camerounais ? Les parents, doivent-ils encore laisser leurs jeunes filles pratiquer ce sport devenu clairement dangereux pour la vie sexuelle au Cameroun ? Tant de questions dont seul l’avenir nous donnera des réponses, mais en attendant, c’est l’émoi et la consternation qui habitent les Camerounais. Prise entre des motions de soutien et des railleries, la jeune dame a préféré prendre la poudre d’escampette pour l’Occident afin de respirer une bonne bouffée d’air ou alors fuyant la justice camerounaise qui jusqu’ici est restée silencieuse malgré le caractère pénal de son acte.