Cameroun : Les enseignants prêts à fuir l’école.

Plusieurs élèves ont dévié la trajectoire des études à la grande surprise de la communauté éducative et des pouvoirs publics. En effet, l’école camerounaise est prise d’assaut par une catégorie d’élèves peu soucieux des études. Leur objectif est de faire des établissements scolaires, un no man’s Land. Par leurs manœuvres, ils réussissent l’exploit de  détourner plusieurs de leurs camardes  qui s’illustrent encore par un comportement mémorable. Si les mauvaises compagnies corrompent les bonnes mœurs, il est tout aussi vrai que certaines brebis galeuses ont pris la plupart des écoles pour des lieux d’écoulements des drogues et autres stupéfiants. L’école camerounaise a mal de ses élèves, maille à partir avec des élèves briquants. Il devient difficile pour le corps enseignant de reconnaître les enfants qu’il forme et éduqueau quotidien au regard de leurs agissements au sein des établissements scolaires et même au sein de la société. Ils inquiètent plus qu’ils ne rassurent. Ils font peur comme des bêtes féroces.

Les exemples de ces multiples dérapages sont légion.

Le 22 octobre 2021, un bande de 17 élèves garçons et filles des classes de 3e, 2nde  et Terminale au lycée de Mendong à Yaoundé sont pris en flagrant délit de pratique de partouze par les éléments de la Bridage de gendarmerie du quartier éponyme. 16 parmi eux étant mineurs, le seul âgé de 18 ans fait l’objet de poursuites judiciaires. Le 13 octobre 2021, le nommé Amama Benjamin Carly est agressé par ses 03 de ses Camarades de 2nde A4 espagnole 2au lycée Bilingue de Bertoua.  Devant le portail de son établissement, il recevra 03 coups de poignard à la main droite, sur l’épaule gauche et au dos. Motif avancé par deux de ses bourreaux au commissariat de police de Mandjou, leur victime est plus adulé à l’établissement par les jeunes filles. Il y a juste une semaine au lycée  d’Elig-Essono, certains élèves ont été pris la main dans le sac avec une quantité importante de chanvre indien, cannabis et armes blanches. Entre drogues, pornographies et agressions, il y a lieu de s’indigner et surtout de s’interroger sur le devenir du Cameroun tant il est vrai que, la jeunesse reste et demeure le fer de lance de la nation. La communauté toute entière est interpellée. Il est impératif d’empêcher que cette dérive ne prenne un caractère général. Les parents sont appelés à mouiller véritablement le maillot dans l’éducation de leurs enfantsdominés par ce que la rue et la télévision leur servent au quotidien.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici