Le Lieutenant-Colonel Paul Henri Sandaogo Damiba est le nouveau président de transition du Burkina Faso. Investi dans ses nouvelles fonctions par le Conseil Constitutionnel, il s’est fixé pour objectif de relever le défi sécuritaire et d’impulser un nouvel élan de développement du pays.

 

Après le coup d’état qui a éjecté le Président Roch Marc Christian Kaboré de son fauteuil de Chef d’Etat Burkinabé, le nouvel homme fort au pays des Hommes Intègres, le lieutenant-Colonel Paul Henri Sandaogo Damiba pour ne pas le nommer, a été investi officiellement le mercredi, 16 février 2022 par le Conseil Constitutionnel comme président du Burkina Faso. Il va assurer la période transitoire bien que n’étant pas encore déterminée. Dans son discours d’investiture, le nouveau président de transition a fait passer un message fort significatif : « Je jure devant le peuple burkinabé et sur mon honneur de respecter et de faire respecter et de défendre la constitution, l’acte fondamental et les lois, et de tout mettre en œuvre pour garantir la justice à tous les burkinabés ». Il a aussi tenu à être clair sur son initiative en laissant entendre, qu’il n’est pas dans une logique révolutionnaire mais dans la transformation positive du Pays.

Priorité à la sécurité du pays

Le Burkina Faso est secoué ces dernières années par de violentes secousses sécuritaires qui ont fini par instaurer un climat de peur à Ouagadougou et même dans l’arrière-pays. Les statistiques font état de 2000 personnes décédées en 2015 des suites d’attaques terroristes. L’ONG International Crisis avait répertorié en 2015, 550 incidents liés au terrorisme.   Les responsables judiciaires dans un rapport publié en date du 31 août 2021 sur la situation des personnes détenues dans les prisons, ressortent que, les prisons de haute sécurité du pays enregistraient 978 détenus dont 900 s’y retrouvaient pour actes de terrorisme.

Plusieurs infrastructures publiques n’ont pas été épargnées par ces attaques. Selon le ministère de l’Education, 2.244 établissements scolaires ont été fermés. Ce qui a porté préjudice à près de 304.564 élèves sur l’étendue du territoire. Les attaques en question ciblent aussi bien les forces de défense et de sécurité que les personnes civiles pour ne citer que ces de figures.

Ce qui veut dire que le lieutenant -colonel, Paul Henri Sandaogo Damiba qui prend les rênes du pays, a du pain sur la planche. Raison pour laquelle, il s’est engagé à faire de la lutte contre le terrorisme et l’insécurité, son principal champ de bataille. L’homme s’y connait pour avoir combattu le terrorisme et dévié avec certains de ses frères d’armes, une tentative de coup d’état contre la jeune démocratie Burkinabé.

Paul Henri Sandaogo Himself

 

Le lieutenant-Colonel Paul Henri Sandaogo qui a renversé le président Roch Marc Christian Kaboré au mois de janvier 2022 n’a juste que 41 ans. Il s’est présenté comme le leader du Mouvement Patriotique pour la Sauvegarde et la Restauration (MPSR). C’est un des rares officiers de l’armée Burkinabé à sortir de l’Ecole de Guerre de Paris. Soldat de terrain, spécialiste de la lutte contre les djihadistes, est nanti deux masters dont un en Sciences Criminelles. Ce stratège de la lutte contre le terrorisme a été nommé commandant de la région militaire chargé de la sécurité dans la capitale Ouagadougou par Roch Marc Christian Kaboré et ceci à la suite d’une attaque terroriste à Inata ayant entraîné la perte de 57 personnes. Lieutenant-colonel de l’infanterie de l’armée, Paul Henri Sandaogo d’après son parcours d’officier connait très bien l’armée française car, en 2017, il faisait partie des officiers étrangers diplômés de la 24e promotion de l’école de guerre de Paris.

Une fois au bercail, il sera intégré dans le régiment de sécurité présidentielle de l’ancien président Blaise Compaoré. Régiment qui sera dissout par le régime de la transition.

Ses états de service dans la lutte contre le terrorisme laissent envisager un avenir radieux pour l’ensemble des populations. La quiétude se dessine au regard de sa détermination à faire du Burkina Faso, un pays de paix et de stabilité. L’espoir reste de mise que les milliers de déplacés internes feront un retour dans leurs villages respectifs.

 

Jean Baptiste Bidima.

 

 

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