L’univers médiatique est dominé aujourd’hui par le numérique. Ce nouveau-né impose aux hommes et femmes de médias de nouvelles méthodes de travail qui cadrent avec la révolution observée dans le monde de l’internet.

 

Le numérique rythme désormais le cours de l’histoire du journalisme. Il se positionne de nos jours comme l’épicentre des productions journalistiques avec l’avancée des nouvelles technologies de l’information et de la communication. L’irruption du numérique dans la sphère médiatique a entraîné des bouleversements qui rompent avec l’ancienne habitude de travailler dans les salles de rédaction, chaînes de radios et télévisions. Le journaliste de l’heure est appelé à se conformer au siècle présent s’il ne souhaite pas voir mourir son talent. Plusieurs professionnels des médias s’accordent à dire qu’il est temps de se réinventer en apprenant à nouveau, les techniques d’écriture, d’utilisation de nouveaux outils de montage et de diffusion de l’information.

Le numérique touche aussi bien la radio, la presse écrite, la télévision que la presse cybernétique. Il a poussé à la reconfiguration des salles de rédaction et à l’acquisition de nouvelles compétences. La digitalisation des métiers de l’information et de la communication est le nouveau mode qui sied justement avec la rapidité de l’internet. Raison pour laquelle, plusieurs supports existent aujourd’hui en version papier et numérique pour gérer aussi facilement, le flux d’informations car, il s’agit de rendre plus visible ces informations même dans les réseaux sociaux et sites web. S’il est vrai que l’internet bouscule et met les médias classiques à l’épreuve du temps, il est tout aussi vrai l’internet reste et demeure donc la pierre angulaire du numérique qui a fait repenser le paysage médiatique. Rien n’est plus caché. Les uns et les autres en profitent pour gérer à bon escient les opportunités qu’offrent le numérique dans la collecte, le traitement et la diffusion des informations. Ici, l’on intègre plus facilement les photos, les vidéos et les sons, un travail que l’on ne saurait faire avec aisance dans un support écrit.

Halte à la dérive

Le numérique offre un ensemble de facilités qui peuvent jouer de sales tours aux professionnels des médias. L’on a tendance à fouler aux pieds, les règles en vigueur dans la pratique du métier du journalisme. Le journaliste se croit libre d’exercer selon ses propres canons. D’aucuns s’accordent à dire que la collecte, le traitement et la diffusion de l’information n’obéissent plus à l’éthique et déontologie du métier. L’on évoque donc certaines presses à gage qui excellent dans le chantage, la diffamation et les règlements de compte.

La vérification de l’information a pris un sacré coup avec le numérique voire l’internet qui inonde la toile de Fakes news. L’on a tendance à diffuser une information avant de la vérifier. Le risque est grand avec le numérique où la primeur de l’information amène à une écriture non conforme à la pratique du journalisme. Le ministre de la communication estime que les médias, dans leur rôle avant-gardiste ne sauraient s’éloigner de la vérité des faits. La crédibilité du médium en dépend.

 

Jean Baptiste Bidima

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