Ils ont reçu leurs diplômes de fin de formation le 27 octobre au cours d’une cérémonie solennelle présidée par le gouverneur de l’Est Grégoire Mvongo, représentant le Minetat-Minesup.
Avec un taux global de réussite de 98,5%, la première promotion de l’Ens de l’université de Bertoua que dirige le Pr Léontine Nkague Nkamba vient de remplir sa mission. Celle de former »les armes de construction massive », selon le Minetat et le Minesup représentés par le gouverneur Grégoire Mvongo. Au premier cycle, sur 288 candidats, 06 ont été recalés. Soit 98% du taux de réussite. Au second cycle, sur 242 inscrits toutes filières confondues , seuls 02 sont recalés. Soit 99% du taux de réussite. Pour les statistiques genre, au premier cycle, l’école normale supérieure de l’université de Bertoua a enregistré 104 hommes et 188 femmes. Au second cycle, 202 hommes et 302 femmes. Ce qui indique clairement que la gente féminine a bien compris le sens de l’éducation. Au total depuis 2019, l’Ens à déjà mis sur le marché de l’emploi, près de 6000 seigneurs de la craie.
L’université de Bertoua et ses grandes écoles à ce jour compte 73 enseignants permanents, 6000 étudiants toutes filières confondues et sa faculté des Sciences Juridiques et Politiques. Le directeur de l’Ens de l’université de Bertoua Pr Léontine Nkague Nkamba, maître de conférences, confie : « Cette première promotion de l’Ens de l’université de Bertoua a le mérite de la qualité des résultats obtenus. Avec 98,5% du taux de réussite, nous pouvons nous estimer fière de nos apprenants pour dire que malgré la jeunesse de notre université, un travail de fond a été fait depuis nos prédécesseurs. C’est l’occasion pour moi de remercier monsieur le recteur le Pr Etoua Rémy Magloire pour l’encadrement et le soutien. Et de lui rassurer de notre parfaite collaboration. » Dans son allocution de circonstance, le recteur de l’Université de Bertoua le Pr Etoua Rémy Magloire a laissé entendre :« Les milieux professionnels ne s’accomodent pas avec l’indiscipline, l’insubordination, la médiocrité. Vous êtes désormais mes collègues. Sachez mériter ce grade d’enseignant, parce que vous êtes désormais les historiens du présent et du futur. Tout en vous félicitant de cette brillante fin de formation, je vous recommande la discipline, le travail et la quête de l’excellence… »
Le représentant du Minetat-minesup Grégoire Mvongo après avoir magnifié les orientations prises par le chef de l’État de doter la région du soleil levant d’une université. Il demande aux lauréats du jour pour s’en féliciter : « L’université est aujourd’hui et plus que jamais le laboratoire de développement. Les formations professionalisantes qui y sont dispensées doivent permettre aux étudiants formés d’être des créateurs d’emplois et de richesses. Au nom du chancelier des ordres académiques, je voudrais adresser mes vives félicitations et vous engager à honorer votre profession et d’être des enseignants exemplaires, loin des tares qui caractérisent le métier aujourd’hui… » L’invité d’honneur, en la personne de Samuel Eto’o Fils dans sa prise de parole à fait le lien entre le sport et les études pour indiquer toute discipline a besoin à la base d’un enseignement. Le football étant devenu une industrie, l’enseignant est et reste au centre de la formation. En tant que jeune professeur et conseillers d’orientation, les lauréats doivent se mettre en tête que ce sont eux les vrais faiseurs de roi.
Dans le chapitre des doléances, le maire de la ville Jean Marie Dimbele Sodea s’offusque de l’occupation anarchique des sites de l’université par des pratiques peu orthodoxes à Yadia et Ndoumbi, l’augmentation des structures d’accueil, le renforcement du nombre des personnels entre autres.
Martin Crépin Ntsana Mekok, Bertoua