Avec des contrats signés à hauteur de plusieurs milliards de dollars , la visite de Xi Jinping en Arabie Saoudite permet à la Chine de gagner un vaste marché et sans doute consolider sa supériorité économique mondiale.
La visite de Xi Jinping en Arabie Saoudite a permis à la Chine d’encaisser le 08 décembre dernier à Riyad, un pactole de près de 110 milliards de riyals saoudiens. Cette somme est la conséquence de plusieurs contrats signés avec le pays pétrolier dans divers domaines. L’énergie et la pétrochimie font partie de ces accords.
Le Président chinois n’a pas manqué de souligner que la Chine considère le royaume saoudien comme “une force importante dans un monde multipolaire” et “attache une grande importance au développement d’un partenariat stratégique global” avec ce pays.
Cette visite de trois jours aux enjeux géopolitiques importants a été critiquée par les États-Unis, partenaires traditionnels du royaume saoudien. Il est à souligner que les relations entre l’Arabie Saoudite et son partenaire économique traditionnel que sont les Etats-Unis, ne vont pas bon train depuis que le pays pétrolier a décidé d’élargir ses relations à d’autres pays.
Xi Jinping marque des points
L’accueil en grande pompe réservé à Xi Jinping à Riyad, témoigne de la profondeur des relations qui se tissent entre les deux pays. Il faut relever qu’avant lui, certains hommes d’Etat ont visité le pays arabe mais jamais de tels accords n’avaient été paraphés.
Le monde tend résolument vers la multi polarisation. Les Etats expriment de plus en plus leur liberté de collaborer avec un pays de leur choix selon leur conviction. L’époque de la bipolarisation issue des lendemains de la seconde guerre mondiale semble révolue. Les pays du monde aspirent de plus en plus à leur développement sans attendre l’autorisation d’un quelconque « maitre ». Ce vent des libertés souffle désormais partout dans le monde. L’Afrique, l’Asie et Moyen-Orient aujourd’hui le démontrent à merveille. Pourtant si cela devient une vérité pour les pays tel que l’Arabie Saoudite, certains pays notamment ceux d’Afrique Centrale font face à une pierre d’achoppement à savoir la monnaie coloniale plus précisément le FCFA ici.
