Le défenseur public vient dissiper les soupçons de corruption qui pesaient sur le Président Sud-africain Cyril Ramaphosa dans l’affaire Phala Phala en estimant que celui-ci n’a pas commis d’abus.
Le numéro 1 de la République sud-africaine vient de pousser un ouf de soulagement, sans crier victoire, dans l’affaire Phala Phala qui avait failli le pousser à la démission en décembre 2022. En effet, dans cette affaire le Cyril Ramaphosa avait déclaré un cambriolage dans sa ferme de Phala Phala où une volumineuse somme de 600 000 dollars aurait été emportée. La nouvelle avait jasée au sein de l’opinion publique et certaines instances du pays se demandant comment avait-il pu amasser une telle somme.
En effet, dans la décision qui vient d’être rendue par le défenseur public, il ressort que le président a agi correctement en déclarant le cambriolage de sa ferme au chef de sa protection personnelle, ce qui revient à le déclarer à la police, selon l’institution. En outre, selon la même institution, le président Ramaphosa a dûment déclaré ses intérêts dans sa ferme à bétail de luxe, qui lui rapporte beaucoup d’argent.
Par ailleurs,une victoire apparente qui est loin de faire bomber le torse du présumé, malgré les réactions de la présidence qui précise que Cyril Ramaphosa n’a jamais enfreint son code de conduite et que dans cette histoire, c’est lui la victime.
Toutefois, de nombreuses questions restent sans réponses et laisse croire que le Président d’Afrique du Sud est loin d’être tiré d’affaire sinon comment comprendre
D’après ses proches, l’argent incriminé serait le fruit d’une vente de 20 buffles à un homme d’affaires soudanais dont aucune trace de transaction n’est jusqu’ici retrouvée. Ainsi le président n’est pas totalement tiré d’affaire puisque d’autres questions sont en suspens. Les près de 600 000 dollars volés dans sa ferme ont-ils été déclarés au fisc ? Et comment, autant de devises étrangères sont-elles entrées dans le pays ?
Ces questions restent toujours sans réponses et d’autres enquêtes sont en cours dont une enquête criminelle. On peut dès lors comprend la réserve de Ramaphosa qui reste sur sa défensive.